De rafale en rafale

 

Chaque matin, je lis une partie du récit poétique Du pain dans les joues, de Louise Marois. L’histoire d’un couple, d’une maison, et d’un entrepreneur en rénovatiphotoon. Il n’y pas de dialogues, seulement des discours intérieurs tout en subtilité.

Pour lire ce récit, il fait s’y abandonner, se laisser bercer par le texte. Ce matin, un chapitre m’a rappelé un vers de Robert Dickson :

« Novembre est oriental en sa sobriété »

Un vers qui m’a marqué et qui revient constamment à ma conscience comme un leitmotiv.

Il y a quelques semaines, je l’ai évoqué pour expliquer à un verrier ce que j’aimerais voir dans le vitrail que je lui ai commandé pour la fenêtre de mon atelier. Et puis j’ai tenté de faire revivre l’image suivante, celle-là même qui est au cœur du Langage des chiens.

De rafale en rafale
Dans l’aveuglement du blizzard
L’enfant pose une à une ses galoches
Dans l’évanescence de ses empreintes

Depuis lors, le temps qui passe
Se mesure à la profondeur
De ses traces dans son champ de neige
Comme dans le vif de la chair de cette page.

Nous avons bien travaillé, d’ici quelques jours j’afficherai la photo du vitrail et le texte d’accompagnement.

À suivre

Publié par

Gaston Tremblay

Poète, romancier, essayiste, éditeur Gaston Tremblay a aussi été administrateur d’organismes artistiques.

Une réflexion sur “De rafale en rafale”

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