Turbulences

Turbulences couvertureTurbulences,

Enfin… Aujourd’hui, j’espère finaliser mon manuscrit de poésie et de le soumettre aux éditeurs.

Avec toute l’angoisse que cela suppose.

Pour m’amuser et surtout pour me donner une erre d’aller, la semaine passée, j’ai créé une maquette de couverture avec une photo de mon fils. Ayant été éditeur, je n’ai aucune illusion, ce ne sera pas nécessairement celle qui sera retenue.

Mais… je vais tout de même défendre mon projet, et pour mieux préparer mes arguments je vous invite à évaluer mon projet de couverture en lui accordant de 1 à 5 étoiles. En plus, je serais reconnaissant de recevoir vos suggestions et vos commentaires. Qu’elle soit positive ou négative, la critique est toujours constructive.

Pourquoi Turbulences, parce que la turbulence suppose un certain bien-être, un high,  suivit d’une chute subite et beaucoup d’anxiété et d’angoisse. Donc, le recueil s’ouvre sur deux cycles d’amour, et propose ensuite cinq cycles de turbulences et de chutes libres.

Au plaisir de lire vos commentaires.

Une appréciation qui arrive à point.

Dorais metteur en scène
Fernand Dorais lors de la mise en scène du Happening FO, à l’hiver 1969.

Je vous ai déjà annoncé la sortie du deuxième volume du Recueil de Dorais. Après tant d’années de travail et d’attente, ce fut pour moi un anticlimax (pardonnez l’anglicisme, mais je ne pouvais pas me résigner à utiliser la traduction française : gradation descendante).

J’ai franchement cru que cette œuvre passerait inaperçue, jusqu’à ce que ce message arrive chez l’éditeur. De quoi se réjouir dans le silence de l’indifférence.

Je remercie l’auteur de nous avoir donné la permission de le reproduire. Sans plus, je vous laisse lire le commentaire, qui me semble à la hauteur de cette œuvre.
GAT

« Si Freud pouvait aujourd’hui lire les écrits de Dorais, il y trouverait l’exemple parfait de la sublimation.
D’une grande intensité, ses «contes» sont empreints d’une intensité constante, à la limite de la violence entre la colère et la plus pure passion. Textes transcendants à la limite de l’exaltation, ils vont au-delà d’une homosexualité réprimée, mais cherchent bien à exprimer un quelque chose d’inatteignable et de grandiose dans l’amour et le désir.
Ces «choses» qui lui sont interdites (sauf si ces textes sont en fait des autobiographies déguisées) sont aussi largement servies par ses connaissances de la philosophie, la religion et la sémiologie. On ne peut rester insensible à ses appels multiples au lecteur qu’il emprisonne dans ces passions de maux et de mots, l’accusant d’être un voyeur ou un juge ou même un critique universitaire condamnable aux enfers perpétuels (je paraphrase).
On en sort étourdi.
Dorais lui-même fit retirer du marché certains de ces textes publiés sous un nom de plume… probablement jugés trop osés pour son époque. Aujourd’hui, ils ne me semblent pas particulièrement choquants — même si l’un des textes est une ode d’admiration au Pénis ! Ce qui peut paraître étonnant venant d’un religieux… — et pourtant notre littérature actuelle est parfois allée plus loin encore pour exacerber l’excitation du lecteur en mal de sensations littéraires.
Scandale(s) élagués, notre auteur est maintenant admirable et pourrait en renvoyer d’autres à leurs pupitres…

Salutations. »

Patrick (Ravel) Perreault —