Ce matin, en tondant le gazon, je pensais aux Nord-américains qui ont systématiquement consacré 40 % de la récolte du maïs pour faire de l’éthanol, pour nourrir leur VUS, sans tenir compte des pays du tiers monde, sans tenir compte de leurs voisins qui peinent à faire arriver les deux bouts.
Il y a quelques années, j’ai lu un article dans lequel l’auteur affirmait que l’on était coupable de meurtre chaque fois que l’on remplissait sa voiture d’éthanol. Son argument était que le prix du maïs allait augmenter jusqu’à ce qu’il égale celui de l’essence. Puisque produire un plein d’essence exige autant de maïs qu’un homme du tiers monde consomme dans une année, il conclut qu’un homme serait la victime hebdomadaire de chaque VUS.
Argument simpliste, alarmiste, certes; mais le maïs se fait rare, les prix du maïs ont triplé, le coût des denrées alimentaires augmente rapidement.
Il y a une sécheresse aux États, ce qui empire la situation. Heureusement que c’est une année d’élection. Enfin, les politiciens en parlent.
À suivre