Un texte retranché du Grand Livre

Comme l’encre de ses poèmes sur son papier…

Samedi en fin d’aprèm… L’été est dans mon appartement comme elle pèse sur la ville, l’air est lourd… malgré l’orage… la pluie battante, le vent qui se déchaine, l’air frais de l’après-tempête… malgré TOUT, mon ÂME s’échauffe et mes mots suintent. Je me suis préparé un capucino, j’ai décidé de faire le tri des livres sur ma table de lecture, Estuaire 103, des poèmes très courts d’Annie Dulong et surtout un texte de Gérald Leblanc qui fait l’apologie de Ginsberg. Voilà les deux poètes que je voulais lire avant de ranger le numéro 103. Un peu de Jazz, une samba en portugais, le ventilateur qui tourne et le capucino qui me fait carburer… Voilà! C’est fait! Les textes d’Annie sont très bien, mais le texte de Gérald est accroché au fond de ma gorge, pas moyen de ranger ce volume dans la bibliothèque, cet homme est gravé dans ma mémoire comme l’encre de ses poèmes sur son papier…

Omm Gérald, Ommm Gérald,

Ommmmmmm »

 

Post-scriptum :

Affiché le 15 août 2012, en cette journée de tintamarre et de casseroles…

Publié par

Gaston Tremblay

Poète, romancier, essayiste, éditeur Gaston Tremblay a aussi été administrateur d’organismes artistiques.

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