Un parc, une montagne, un étang sans castors
Un dimanche après-midi

À l’ombre, sous les grands arbres
Un Papa
Berce un enfant dans ses bras
Il marche à petits pas
Une petite jambe qui pend
Il marche et il chante doucement son regard et fixé sur les yeux du petit
Leurs regards sont soudés
Un dans son amour, l’autre dans sa confiance
Ainsi se repose l’amour en ce dimanche après-midi
Une petite fille, dix ans
Peut-être a-t-elle onze chandelles
Les suis de près
Quelques pas en arrière, pour qu’il ne la voie pas
Mais, assez proche pour qu’elle puisse tout voir
Elle berce un enfant imaginaire
Dans ses petits bras
Elle se balance comme lui
Elle danse comme le papa
Elle chante la même chanson
Pour un moment
J’ai cru voir une petite jambe imaginaire
Se balancer dans l’air
Voilà, cher Gaston, relever le défi ,de continuer ton parcours terrestre, après avoir vécus , un double suicide, et
, bien sûr traverser les doutes …, les j’aurais du….ça ne doit être facile .
Tu m’avais dit, après le départ, malgré l peine et le désespoir qui te rongeais , du regrette André en février 2013 que tu « continuais »
Alors tu es sur la bonne mes félicitations et merci de nous partager ton precieux récit, c ‘est très intéressant
Jacques Fortin
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