Proscrire les fausses libertés.

couleur symbole gros plan grippe

Au Canada, plus particulièrement au Québec, le docteur Arruda parle d’un relâchement de notre discipline solidaire.

Il n’est pas nécessaire d’être médecin pour faire ce constat.

Une course à l’épicerie IGA suffit.

Il y a de moins en moins de gens qui portent le masque.

Le docteur Arruda parle des conséquences, il a raison de nous avertir.

Les États-Unis sont en train de perdre le contrôle de la pandémie, 130 000 morts.

À cause d’un manque de discipline, mais pas celle de la population, mais plutôt celle du gouvernement Trump.

Rendre les masques obligatoires dans les transports en commun et dire du même souffle qu’il n’y aura aucune conséquence à le faire est contreproductif.

Cela donne l’impression aux gens qu’ils ont le DROIT de faire n’importe quoi.

Le gérant du IGA de mon quartier à peur d’être poursuivi, il laisse entrer tout le monde et blâme le gouvernement de ne pas être suffisamment clair.

Nous avons réussi à réduire les effets de la pandémie, pour le moment…

Nous avons collectivement identifié les services essentiels, il faut maintenant imposer le port du masque dans tous les services essentiels.

Nous avons tous le droit de traverser une intersection sans être écrasés par un chauffard.

Nous avons tous le droit d’aller à la pharmacie, à la quincaillerie, à l’épicerie, à l’hôpital sans être infectés.

C’est la responsabilité du gouvernement protéger les droits de tout un chacun.

Dans mon quartier, ce sont les « sans soucis » qui ont le haut du pavé.

C’est au gouvernement de prescrire les bonnes actions et de proscrire les fausses libertés.

C’est le temps d’agir.

Postscriptum : En regardant Fareed Zakaria, j’ai été amené à faire la différence entre la démocratie et l’autocratie, dans le contexte de la pandémie. Pour moi la différence entre l’essentiel et non essentiel est claire, mon critère de différenciation est ce qui est nécessaire à la survie d’un individu, surtout dans le contexte des grandes villes, les lieux de prédilection du Virus. On a besoin de manger, de se loger, d’avoir accès à des services médicaux, à des sources d’information d’information, et les gouvernements ont tenu compte du besoin de relaxer: donc le câble, la société des alcools et la marijuana. Dans ces cas, et les autres essentiels que je ne mentionne pas, le gouvernement a la responsabilité d’exiger le port du masque. Pour le reste, il doit respecter tous les droits des individus.

Publié par

Gaston Tremblay

Poète, romancier, essayiste, éditeur Gaston Tremblay a aussi été administrateur d’organismes artistiques.

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