Pourboire à bord du train

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On m’a reproché de ne pas être assez discret, d’offri le pouboire directement au préposé. Faux pas, il faut plutôt mettre le billet  dans le fond de sa paume et saluer le préposé en lui donnant la main, ce qui leur permet de refermer leur paume discrètement sur le billet à la fin de la poignée de main.

Pour bien voyager dans le train

Accueil

Mon premier contact téléphonique avec Via, en ce qui concerne le Voyage a été désastreux. J’ai demandé au préposé quelles étaient les plages horaires de l’entre-saison, car je voulais tirer avantage des soldes de sièges. Cet homme, dominé par son ordinateur, qui n’avait que des zéros et des uns dans la tête a été de me répondre, en fait il ne faisait que répéter la phrase suivante « à quelles dates voulez-vous voyager Monsieur; à quelle date voulez voyager Monsieur; à quelle date? Excédé, j’ai dû accrocher et signaler pour réinitialiser mon petit préposé binaire.

La gentille Acadienne qui m’a répondu s’est fait un plaisir de répondre à ma question et de plus, ayant fait elle-même le voyage à quelques reprises (un programme des ressources humaines de VIA encourage les employés à faire un voyage à bord du train, pour parler à ces employés il faut choisir le service d’information générale plutôt que le service de ventes) elle a pu me faire de petites recommandations.

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Recommandations

Voici les siennes et les miennes pour ceux qui loueraient une chambrette :

  • Ø Les serviettes sont fournies
  • Ø Le savon et de la lotion pour les mains aussi
  • Ø Il n’y avai
    t pas de shampoing dans ma chambrette
  • Ø Il y un trône royal dans chaque chambrette, mais j’ai préféré utiliser les W.-C. publics.
  • Ø Il y a un cabinet pour les hommes et un pour les femmes dans chaque wagon, il sont spacieux, propre et entretenu régulièrement (table à maquillage dans le cabinet des femmes).
  • Ø Les toilettes des voitures d’activités sont surutilisées, à éviter.
  • Ø Il y a peu de place pour les valises dans les chambrettes, il est préférable de consigner une grosse valise aux wagons des bagages et d’apporter le strict nécessaire à votre chambre.
  • Ø Il est dangereux de porter les souliers à talons hauts ou de se promener à pieds de bas. Une bonne de sport est recommandée.
  • Ø L’habillement est informel.
  • Ø Les pyjamas et les robes de chambre prennent beaucoup de places, j’aipréféré apporter un ensemble de jogging, ce qui m’a permis de sortir de ma chambre pour aller à la douche et de dormir au chaud.
  • Ø Les douches sont propres et ne sont pas achalandées. Elles sont divisées en deux : une antichambre et un cabinet de douche.
  • Ø Il n’y a pas de WIFI dans le train, mais on a accès à la borne de Via aux arrêts de Horne Payne, Winnipeg et Jasper. Le truc est d’écrire, ses courriels à l’avance et de les envoyer en rafale au moment de l’arrêt.
  • Ø Il faut laisser sa montre à la maison, car le train est lent et constamment en retard sur son horaire.
  • Ø Les lits sont confortables.
  • Ø On vous demandera si vous vos repas au premier, deuxième ou troisième se
  • rvice : le soir, le dernier appel est très tard, vers 21 h.
  • Ø Les voitures d’activités sont des bars licenciés avec service aux tables et dans le dôme, mais vous pouvez apporter et consommer de la boiss
    on achetée ailleurs dans les chambres.
  • Ø Il y a très peu de prises de courant dans les lieux publics; il faut prévoir recharger les appareils dans les chambres à coucher.
  • Ø Généralement le service à bord et courtois et familier.
  • Ø Couper vous les ongles avant de partir ou apporter le nécessaire d’entretiens, ces trains tout de fer sont de véritable casse ongle.
  • Ø Il y a des magasines qui trainent un peut partout, mais c’est comme chez le docteur. Apporter les vôtres et de grâce laissait les sur le train
  • Plusieurs personnes m’ont qu’ils n’ont pas eu suffisamment de temps pour lire. Le paysage est beau, la  jasette facile et le sort favoris des voyageurs est les sommes impromptus.


 

Des grands et des petits enfants

sculturesDans la nôtre

Comme celle des autres

En, fait comme dans tous les cultures

Les petits enfants jouent à imiter les grands

De là

L’importance de bien

Se comporter.

Des bécosses, des croissants et des palmiers


AfficheAffiches

Ces panneaux publicitaires sont plantés au milieu du trottoir. Ce qui est un moyen de communication efficace au centre-ville de Vancouver, là où les trottoirs sont très larges, mais ce dispositif publicitaire est quelque peu gênant dans les rues transversales, là où les personnes handicapées doivent essayer de les contourner en fauteuil roulant à leurs risques et périls.

Palmier

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Palmiers

Contrairement à ceux qui ont été transplantés dans le Village gai de Montréal il y a quelques années, ces Palmiers fleurissent dans les parcs et même devant les maisons privées du « Village Davies » de Vancouver.

Kilometres

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Kilomètres

Ceux qui entreprennent de contourner Stanley Park en suivant en empruntant le sentier du sea-wall doivent marcher 4,5 kilomètres avant de voir un panneau de signalisation qui annonce qu’il y a encore 4,5 kilomètres avant la sortie.  La morale de l’histoire c’est qu’il ne faut pas entreprendre un sentier à rebours.

Sousbois

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Sous-bois

Au-delà des kilomètres de plage et des sentiers, ce sont les séquoias des sous-bois qui font la réputation de ce parc. À l’ombre de ces grands arbres, on a  l’impression d’être devant l’éternité, ce qui remet en question notre l’importance de notre propre existence.

Chopains

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Chopain

Montréal a beau être la métropole du français de l’Amérique, c’est au Chopain (chaud pain ou Chopin) de Vancouver que l’on trouve le meilleur café français, les meilleurs sandwichs sur baguette et leurs meilleurs croissants.

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Bécosses

La première fois que j’ai vu et utilisé de tels W.-C. fut à Paris en 1988. À l’époque une rumeur voulait que la cuvette basculât sur elle même pour s’auto nettoyer, ce qui intimidait la clientèle. Pour un franc, un passant pouvait se soulager en public, au risque d’être renversé et englouti dans les catacombes parisiennes.

Un jet d’encre rouge

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J’aimerais jouer de mon âme

Comme on joue de la guitare

Posément, délicatement, attentif à chaque pincement de corde

J’aimerais poser

Ma caisse sonore sur ta cage thoracique

Une pause, des points de suspension, une exclamation

Mes doigts écriraient, en de délicates cursives, des mots sur ta chair

J’aimerais peindre

En de magnifiques superbes arabesques,  des enluminures sur ton corps

Comme les sentiers qui serpentent dans les sous-bois

J’aimerais m’émouvoir avec toi

Entre les fougères qui, comme autant de plumes,

Peigneraient sur nos corps en une calligraphie d’encre rouge

La cursive de nos âmes.

Une couple de piastres

S0240205Mardi 30 avril 2013

Le ciel et bas, gris, il neige. Le train fonce à pleine vitesse vers Jasper, un blizzard se forme autour de sa carlingue d’acier inoxydable. Gris sur gris, c’est le twilight zone.

Cet après-midi on traversera les Rocheuses.

Edmonton est en pleine expansion, la gare de triage est en construction les trains de marchandises foisonnement, les abords des voies ferrées sont les arrières cours des approvisionneurs industriels des champs de sable bitumineux. Ce sont en fait des amoncellements de vieux équipements usés, de ferrailles et d’immenses bric-à-brac rouillés. Ici on ne se préoccupe pas des apparences, l’important c’est de faire une autre piastre.

Troubadour

Troubadour-2Lundi 29 avril 2013

Il y a un sentiment de solidarité et de familiarité qui se développe entre les voyageurs dans un train. Les gens se rassemblent spontanément autour des troubadours, ces personnes qui voyagent guitare en bandoulière et chansons en bouche.

Le wagon-salon-dôme est un rendez-vous tout indiqué pour les voyageurs du troisième appel. Ceux-là mêmes qui doivent attendre deux heures avant d’être appelé au dîner.

Affamés, ils chantent pour faire passer le temps, pour partager un peu de joie de vivre avec les autres passagers.

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Avoir soixante-trois ans, c’est de ne pas reconnaître les tubes que chantent les jeunes, mais tout à fait heureux d’écouter les « jeunes » chanter.

Ici, la nature est plus généreuse, plus extrême; nous sommes à trois heures de Winnipeg et le paysage me rappelle celui du Bouclier canadien du Nord de l’Ontario.

Tiens, le train crie, nous voilà dans les plaines, les champs sont inondés, on approche de Winnipeg.

Prochain arrêt, prochain blogue : Jasper

FIGURES DANS LA NEIGE

Figures dans la neige

Entre Sudbury et Gogama

 

 

 

 

 

De lac en lac

D’arbre en arbre

Le Nouvel-Ontario se déploie…

Faut-il s’en inquiéter ?

Car, ici,

Il n’y a que les motoneiges

Qui dessinent des signes de vie,

Des arabesques passionnées,

Sur les blancs lacs congelés

Tard la nuit ? Tôt le matin ?

Dimanche 28 avril 2013

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Tard la nuit ? Tôt le matin ?

L’écran de mon ordi se reflète sur les parois du dôme panoramique, mais tout est noir sauf mon visage d’insomniaque qui luit dans la nuit.  J’ai l’impression d’être au contrôle de l’avion de Saint-Exupéry, au loin sous les étoiles les maisons des habitants scintillent … Impossible de reconnaître quoi que ce soit.  On ne peut les imaginer tels qu’ils sont, ce qu’ils désirent, ce qu’ils ont…

Hier, les préposés de Via Rail nous ont accueillis  dans le salon Panorama d’Union Station. Je suis toujours un peu ému quand je traverse la grande salle de cette gare, majestueuse, conçue et construite à une époque où l’on entretenait encore un  mythe au sujet de la grandeur de ce pays. En architecture comme en poésie. À chaque visite, je m’arrête pour relire les noms des arrêts, des villes qui ponctuent  ce long chemin de fer qui traverse l’Amérique.

L’Alberta nous attend,  on m’assure que l’on ne passera pas dans la contrée des sables bitumineux, notre honte nationale, notre viol collectif. Comment peu voler, voire tuer nos enfants pour quelques dollars? Dans un sens, Judas est l’archétype du parfait conservateur. Harper me rappelle à la mémoire la violence de la toile Saturne dévorant son fils, de Francis Goya. Nous voulions être les gardiens de la paix, il a fait de nous les « go for this, go for that » des Américains.

Dans le noir de la nuit, on devine l’intimité des gens, car les lumières des maisons sont d’un jaune chaleureux et les luminaires publics d’un blanc bleu et froid. Tant d’amour, tant d’amitié dans tant de foyers. Le vert du dôme me renvoie mon image,  on est droit de se demander si ce n’est pas cette réflexion qui est la réalité, car notre appréhension est subjective. On se sent beaucoup plus que l’on se voit, faire l’amour c’est d’avoir le privilège d’examiner quelqu’un de tout près, de poser son oreille sur sa poitrine où son abdomen pour écouter son corps vivre, pour entendre son corps jouir. La vérité est dans la jouissance.

Capréol, à la barre du jour…

C’est le grand ciel bleu qui se lève, dans des teintes de rose, de mauve parsemé de nuages de pervenche et d’encre de Chine. Enfin, Capréol avec sa gare de triage plus grande que le village est le bout de mon monde.

À partir d’ici, c’est la terra incognita.

C’t un cadeau s’tie!

Un de mes amis m’a offert un voyage aller-retour à Vancouver… en train!

Alors, mon blogue part en voyage!

Spiral%20Tunnels,BC

Et moi aussi je pars en voyage, je men vais, je sacre mon camp, bye-bye boss, je prends le train, tunnel sous les Rocheuses à l’horizon, je prends le large, Adios amigos! Hasta la vista baby!!!
Vroom vroom,Beep Beep!

Vancouver, here I come, j’arrive!
Taxi… La gare Centrale tout de go!