J’étais un beau hippy, aux longs cheveux, à la moustache qui trainait dans son café. à Noël de 1973, je suis parti en voyage avec Bernard, mon amant, à la barbe luxuriante et surtout luxurieuse… C’était avant la mode des terroristes. À la fin de l’époque du Peace and Love !
À Madrid nous avons demandé deux cafés au lait, et le garçon de table lança un ordre à qui voulait bien l’ignorer «Dos café crema por los Americanos.»
¡Uno, dos, tres y… veinte minutos! ¡NADA!
Nous nous consultons, nous concluons et nous nous écrions : « Camarero, no estamos Americanos, Estamos Canadiense!»
— ¡Si, Si, senior! Café crema ¡PRONTO !
C’était la belle époque où un drapeau canadien était notre meilleure carte de visite!!
Le monde est de plus en plus petit. Il devient important d’élire un gouvernement qui a une conscience planétaire.
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Je me souviens de mon premier voyage en Europe. Quelqu’un m’avait donné une petite épinglette, en métal, d’un petit drapeau, qu’on accroche sur un vêtement. Première étape : septembre 1971, Londres. Je voulais assister à un match de « foot », de soccer. Je me renseigne : on m’informe de la tenue d’un match à tel endroit, tel jour, dans un des quartiers de la ville. J’achète mon billet, dans une section debout ( pas de siège ), derrière un des buts. Je me retrouve dans la section des partisans du club dont les couleurs étaient le bleu et le blanc, en affichant ma petite épinglette rouge et blanche. À un moment donné, un « bloke » se retourne vers moi, avec un sourire, pour me dire que j’étais dans la mauvaise section… en regardant mon épinglette et en enroulant son foulard autour du coup. J’ai enlevé mon épinglette, l’ai mise dans ma poche, puis dans mon sac à dos, tout le long de mon voyage, qui a duré huit mois, de Londres, en passant par Paris, Milan, jusqu’à Athènes, en sautillant d’une ile a l’autre pendant des mois.
Il y a quatre ans, à Bprdeaux, j’ai rencontré un jeune Montréalais qui entreprenait un tour du monde : http://fernancarriere.com/2011/03/03/la-fleur-de-lys-sur-son-sac-de-dos/ .
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